jeudi 23 mars 2023

24 Février.Sortie Musée Rolin.Compte-Rendu Lilian Guyot et Grégoire Valentin


Sur le chantier des collections du musée Rolin avec la classe Science et patrimoine.

Ce vendredi 24 février 2023, la classe Sciences et Patrimoine s’est rendue au musée Rolin pour en apprendre davantage sur le chantier des collections. Le travail a débuté par la vérification de l'inventaire du musée puis par le dépoussiérage des objets ainsi que leur conditionnement (création d'une forme ou case autour de l'objet pour éviter qu'il ne se brise) et pour finir l'emballage pour le transport jusqu'au réserves. Durant ces étapes, l'espace libre est réduit. Il y a la création de zones de circulation pour faciliter les déplacements sans être gêné notamment en déplaçant les caisses. Les restaurateurs procèdent également à un tri des œuvres en mettant à part les futurs objets exposés. Cela constituera une optimisation et un gain de temps lors de la réouverture du musée Rolin. La disposition des collections du musée est préorganisée. En effet pour indiquer là où se situeront les vitrines, des marques au sol ont été placées. Pour rendre l'opération plus facile, les restaurateurs trient les objets en fonction de la nature des matériaux qui les constituent ou de leur ancienne utilité dans la vie courante. Pour faciliter l’organisation, des photographies imprimées sont placées sur le couvercle de la caisse de rangement. En moyenne, à chaque chantier des collections, il s’agit environ 10% des objets, statues ou peintures qui ont un besoin de restauration. Certains objets du musée ont une rareté historique et sont inestimables au sens littéraire du terme, ils n’ont jamais été vendus dans le monde. 
Les risques principaux pour les objets durant l’étape de transport sont les chocs, de plus l’incendie est un risque continuellement présent dans la vie d’un musée. Les œuvres stockées dans les réserves ou durant leurs transports encourent un dernier risque : le vol. En effet les objets peuvent être convoités pour l'argent récupéré lors de ventes illégales, souvent liées à des trafics de drogues ou d’armes, ou encore par des particuliers qui veulent enrichir leurs collections. Finalement les objets doivent être rangés dans différents lieux à différents milieux d'humidité. Ce procédé est fortement coûteux à cause de la hausse des prix de l’électricité. 

Valentin Grégoire et Lilian Guyot








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