JSL vendredi 13 septembre

 

Le retour des plumes rebelles

 La classe de seconde Sciences et Patrimoine participera cette année au concours d’écriture organisé par Amnesty international, « Plumes rebelles ».

 Il s’agit d’écrire une nouvelle individuelle ou par groupe, en lien avec l’un des deux thèmes suivants :

– Droits acquis : la vigilance s’impose pour les préserver

– l’IA : un risque pour les libertés individuelles et collectives ?

Le vendredi 13 septembre, Jenny Westby, membre d’Amnesty International a tout d’abord présenté son organisation aux 32 élèves.

Amnesty International est un mouvement mondial réunissant plus de 10 millions de personnes qui agissent pour que les droits fondamentaux de chacun et chacune soient respectés.

Il est financé par ses membres et des dons. Il est indépendant de toute idéologie politique, de tout intérêt économique et de toute religion. 

Ses membres sont aux côtés des victimes de violations des droits humains, quels que soient leur identité et l’endroit où elles se trouvent.

          Après cette présentation, les élèves ont analysé les caractéristiques de la nouvelle avec Mme Leclercq puis se sont lancés seul ou par groupe de 2 ou 3 dans l’écriture de leur nouvelle.

Séance N°2 : EAC "Musée hors des murs"

 Le vendredi 6 septembre, la Classe Science et Patrimoine a été accueillie au musée Rolin par Axelle Goupy.

Dans le cadre d’un EAC « musée hors des murs » mené avec le service du patrimoine de la ville d’Autun, cette conservatrice adjointe épaulée par Irène Verpiot a présenté aux élèves le « projet panoptique » :

Pourquoi ce projet ?

L’ancien musée Rolin était trop petit pour présenter correctement les 15000 objets présents dans les réserves. Il ne présentait pas de salle pédagogique pour animer des ateliers.

Un concours d’architecte a donc été lancé avec le cahier des charges suivant : crée un musée moderne avec un parcours fluide pour les visiteurs en englobant plusieurs bâtiments dont la prison panoptique et l’hôtel Rolin. Ces édifices seront reliés sans que ça se voit de l’extérieur. Il sera nécessaire de creuser de 5m d’où un projet long et onéreux (25 millions d’euros financés pour un quart par la ville d’Autun).

 Quel est le calendrier du projet ?

-2018 : concours d’architecte.

-2022-2023 : fermeture du musée, déménagement.

-2024-2025 : fouilles autour de la prison.

-2025-2027 : travaux d’aménagement.

-2028 : réinstallation des collections et ouverture du musée

Les pièces endommagées ont été envoyées en restauration et des réserves externalisées ont été créés (réhabilitation des anciennes tanneries) sur une surface de 1500 m2 pour un coût de 2,4 millions d’euros financés à 80% par des subventions.

Après cette présentation théorique, les élèves ont visité le musée Rolin vide !

Ils ont pu voir notamment les fouilles réalisées par les archéologues, les murs déplâtrés dans certaines salles pour voir l’état des pierres qui se trouvent en dessous.

Première sortie de la classe Sciences et patrimoine. A la rencontre des prisons d'Autun.

En compagnie d’une grande partie de l’équipe enseignante, les 31 élèves de la classe Sciences et Patrimoine n’ont pas fait la sortie traditionnelle de rentrée au temple de Janus en raison d’une météo incertaine.

 Sous la houlette d’Irène Verpiot (service médiation de la Direction des Musées et du Patrimoine), ils ont eu la chance de visiter les anciens cachots autunois qui se trouvent sous le palais de justice. Ces bâtiments servaient de grenier à sel avant 1790, puis de prison et enfin de réserves archéologiques jusqu’à récemment.

Il s’agissait d’une prison avec un enfermement collectif, où hommes, femmes et enfants étaient rassemblés.

Les élèves ont eu encore plus de chance de rentrer dans la prison panoptique avant que les travaux commencent dans le cadre du projet « Panoptique d’Autun- musée Rolin ».

Contrairement aux cachots précédents, l’enfermement y était cellulaire.

Cette prison a commencé à accueillir des détenus en 1856. Ce style de détention en rond sur plusieurs étages permettait à un seul surveillant de garder à l’œil tous les prisonniers grâce à une tour circulaire au centre de la prison.

Désaffectée dans les années cinquante, elle a été achetée par Mr Leboeuf qui l’utilisa comme parking.

 La construction est composée de deux bâtiments : le bâtiment administratif qui est rectangulaire, avec l’appartement des gardiens au-dessus et un bâtiment circulaire pour les cellules.

Le bâtiment circulaire possède trois niveaux, soit environ 47 cellules et un toit terrasse où se trouvent huit cours de promenade.

Au sous-sol, les élèves se sont engouffrés dans le mitard, pièce noire où étaient placés les prisonniers rebelles.

Heureusement, les 31 élèves de la classe ont été très sages au cours de la sortie et aucun n’est resté enfermé …

 

Félicitations et bonnes vacances.

 Félicitations aux jeunes bacheliers notamment aux anciens élèves Sciences et patrimoine qui ont particulièrement brillés cette année avec une très belle mention : 

Jeanne, Anna, Vincent, Pomme, Maéna, Dalva, Gabriel, Simon , An-Linh ont raflé 9 mentions TB sur les 15 attribuées au lycée.

Félicitations aux futurs élèves Sciences et Patrimoine pour leurs très bons résultats au brevet.

Le blog se met en vacances...

                          Très bon été à tous.

                 

 

                        Et très bon 14 juillet !!!

 

 

Programme 2024-2025 de la classe SP

La classe Sciences et Patrimoine du lycée Bonaparte, comme chaque année, entend développer des projets qui s'inscrivent au cœur du territoire autunois.

De concert avec les différents services du patrimoine de la ville et les musées, elle tente de suivre au mieux la recherche, l'actualité historique, archéologique et patrimoniale pour inscrire nos élèves au cœur de la culture en construction.

Le projet 2024/2025 de la classe Sciences et Patrimoine sera en lien avec la classe CHAAP du collège de la châtaigneraie et sera axé autour de trois fils voire 4 fils conducteurs.

*La 3D :

La 3D est aujourd’hui omniprésente dans notre quotidien. Elle est fréquente dans le cinéma, dans le milieu professionnel (architecture, médecine, industrie), dans les jeux vidéo…

Les technologies numériques sont devenues également aujourd’hui des outils indispensables dans la mise en valeur et la préservation du patrimoine culturel. L’explosion des progrès numériques depuis 20 ans a permis de créer de nombreux musées virtuels accessibles à des personnes qui ne veulent ou ne peuvent pas se déplacer.

Les élèves travailleront sur la 3D en mathématiques et en physique.

Ils iront voir le film en 3D du tympan de la cathédrale d’Autun. Ils se rendront à l’IUT du Creusot pour comprendre le principe des Scans 3D et réaliseront des ateliers pratiques. Ils iront également le 20 décembre 2024 à Cluny où la 3D est omniprésente dans l’abbaye.

*Cluny :

Depuis 2010, un film en 3D permet d’accéder à une reconstitution virtuelle de l’abbaye. Pour permettre aux visiteurs de percevoir le plus fidèlement possible l'abbatiale détruite en quasi-totalité après la Révolution, le Centre des monuments nationaux et arts et métiers ParisTech Cluny ont mis également en place un dispositif multimédia inédit mêlant vision actuelle et éléments virtuels du passé. 

La 3D n’est pas l’unique raison de la visite de l’abbaye de Cluny. La ville d’Autun adhère à la Fédération européenne des Sites Clunisiens depuis 2009. Depuis plusieurs années, la fédération poursuit l’ambition de ses membres de reconnaitre les Sites Clunisiens comme Patrimoine Mondial, dans le cadre d’une candidature sérielle et européenne. A ce titre, la ville d’Autun soutient cet effort depuis 2021 et a fait acte de candidature au Conseil Municipal de décembre 2021.

Pour ce faire, la ville d’Autun souhaite structurer des actions locales et encourager l’ensemble des initiatives associatives, scolaires, privées. La sensibilisation des jeunes publics reste pour la ville primordiale. La visite de Cluny entre parfaitement dans les objectifs déterminés par la ville et la Fédération.

*Musée Hors des murs :

Le projet d’extension du musée Rolin, s’appuyant sur les bâtiments mitoyens de la prison panoptique et du Palais de Justice, a conduit en 2020 au recrutement d’une équipe d’architectes-scénographes. Depuis, les études et chantiers se poursuivent, avec l’objectif d’une ouverture au public de la première tranche du « Panoptique-Musée Rolin » d’ici 2027-28. 

Le projet d’extension du musée Rolin ambitionne de permettre à des classes d’accompagner ce processus de création d’un musée et d’en comprendre les enjeux (architecturaux, archéologiques, urbanistiques, scénographiques…) ayant un fort impact sur la ville (visuel, archéologique, économique, culturel).

 2024-25 Le suivi du chantier Panoptique reprend après une pause d’une année consacrée à un autre sujet (Patrimoines en couleurs).  Après le vidage du musée Rolin pour débuter les travaux, les œuvres migrent dans les nouvelles réserves désormais opérationnelles.  Un musée hors-les-murs, installé dans certaines salles du muséum d’histoire naturelle présentent des œuvres majeures des collections du musée Rolin. 

Description détaillée de l’action : 

 Fréquenter/rencontrer 

Des professionnels qui doivent travailler ensemble sur des supports et des compétences différentes et complémentaires : archéologues, architectes, muséographes, chercheurs en archives, restaurateurs du patrimoine, équipes du musée (conservateurs, régisseurs, service des publics). Découvrir les lieux.

 Pratiquer, déroulement des séances : 

Séance 1 : Présentation du projet panoptique. Par Agathe Legros (directrice et conservatrice en chef DMP) ou Axelle Goupy (conservatrice adjointe).                                                                                                                                                                                 Pourquoi ce projet, les origines, les enjeux d’une cité muséale. Les cadres et contraintes archéologiques et techniques, les plans, les scénarios muséographiques et scénographiques. Le calendrier du projet. 

Séance 2 : Histoire des prisons d’Autun et visite des anciens cachots.  Par Irène Verpiot (chargée de la médiation à la DMP).                                                                                                                           Les apports des documents anciens, archives judiciaires et plans pour la redécouverte de ce lieu carcéral d’exception, unique en Europe.

Séance 3 : la mise en route du chantier des collections et visite des nouvelles réserves. Par une des régisseuses d’œuvres (Claudine Massard ou Marion Paquié).  Cas pratique : le conditionnement de petit mobilier et la réflexion autour de sa présentation dans le futur musée panoptique par Loïc Androuïn, étudiant chercheur.                                                                                                                                     L’organisation du déménagement des collections depuis le musée Rolin jusqu’aux nouvelles réserves. Le nettoyage, les constats d’état, l’emballage, le transport, l’installation et l’organisation des réserves. Les contraintes de conservation et de stockage.

Séance 4 : Le musée hors les murs. Par Irène Verpiot, chargée de la médiation.  

Visite guidée de l’exposition. 

 Séance 5 : Le musée hors les murs. La scénographie de l’exposition.  Par Vasken Yéghiayan (scénographe du musée hors les murs) accompagné par  Irène Verpiot, chargée de la médiation.                                                                                                                            Découverte du métier de scénographe, la formation, les appétences. Le travail du scénographe de A à Z : le choix des œuvres et leur mise en scène, les échanges avec le conservateur, la mutualisation des compétences. 

Séance 6 : Une œuvre majeure de sa découverte à sa mise en valeur : le vase diatrète. Par Nicolas Tisserand ou Carole Fossurier, archéologues à l’Inrap et responsables du chantier de fouilles.                                                                                                                             Le chantier archéologique, l’étude, la restauration et la mise en valeur du vase diatrète. 

 Restituer :

Création de cartels spécifiques autour des œuvres du musée hors les murs.  Vers un élargissement des approches sensibles. Par Irène Verpiot, chargée de la médiation à la DMP et les enseignants.               Chaque œuvre présentée dans un musée est complétée par un cartel plus ou moins détaillé, sorte de carte d’identité de l’œuvre. Une réflexion doit être menée quant au niveau d’information que présente ce cartel, à qui il s’adresse, dans quel but. Nous proposons aux élèves de créer des cartels spécifiques différents des cartels informatifs ou scientifiques : FALC (Facile à Lire et à Comprendre), cartels sensibles.  Création d’un livret FALC…

*La grille du lycée Bonaparte :

Les Jésuites ont fait bâtir leur collège à Autun en 1709-1712.

La monumentale grille en fer forgé longue de plus de trente mètres a été réalisée en 1772 par le serrurier Beaunois MOINE ; elle a la particularité d'être ornée de lyres, mappemondes etc.. Instruments rappelant la vocation du lieu destiné à l'instruction. Ce lycée porte le nom de Bonaparte car il a accueilli Napoléon et Joseph Bonaparte qui y ont fait une partie de leurs études.

La grille du lycée Bonaparte, sa cour, sa façade et sa toiture sont classées au titre des monuments historiques. En avril 2021, la grille et ses décors ont été démontés pour être totalement rénovés pendant plusieurs mois. 

Les élèves auront des interventions en classe de la DRAC sur l’histoire du lycée Bonaparte et  la restauration de sa grille. 

Les élèves seront aussi associés, en lien avec l’association des Anciens élèves du lycée Bonaparte, à la cérémonie d’inauguration de la grille à l’automne 2024.

Remerciements

 Grand merci à tous les élèves pour ce très beau bouquet de fleurs.

Nous avons passé une excellente année en votre compagnie. Vous faites partie du top 3 des promotions les plus sympas de SP.

Très bonnes vacances à tous et bon stage. Au plaisir de vous retrouver l'année prochaine.