vendredi 21 octobre 2022

Les élèves de la classe Science et Patrimoine à la découverte de la biodiversité.Compte-rendu Margaux Chapuis et Lisa de haan

 


Le 4 octobre 2022, la classe Sciences et patrimoine est allée visiter le Museum d’Histoire Naturelle de la ville d’Autun, en particulier l’exposition temporaire sur les insectes et les réserves du musée. Cette sortie a été faite dans le cadre du fil conducteur « la biodiversité » suivi par la classe cette année. Elle avait également pour but de faire des repérages pour la Nuit des Musées 2023. Il s’agissait d’une sortie culturelle dans le cadre de la semaine de la fête de la Science permettant aux élèves de découvrir les différents types et les différentes échelles de la biodiversité, ainsi que d’en apprendre plus sur l’utilité de conserver et de collectionner tous les modules, herbiers, oiseaux … etc., que l’on peut trouver dans les réserves.

 

 Les élèves ont commencé par une visite guidée de l’exposition sur les insectes. Un insecte est un petit être vivant composé de 6 pattes, une tête, un abdomen et de deux antennes. Beaucoup de personnes ne le savent pas, mais l’araignée et le scorpion ne sont donc pas des insectes. Il faut aussi savoir que sur les 1,8 millions d’espèces vivantes sur Terre recensées, 1,3 millions d’entre elles sont des insectes. La biodiversité, c’est-à-dire la diversité présente parmi tous les êtres vivants, est la cause de toutes les différences entre les espèces. Prenons comme exemple le domaine de la défense et de la protection. Certains insectes utilisent le « camouflage », c’est-à-dire qu’ils se fondent dans le décor en adoptant l’aspect d’un objet mais d’autres insectes émettent des substances volatiles (des gaz, des vapeurs), une défense nommée « défense chimique ». Les fourmis quant à elle, relâchent de l’acide formique. Dans une même espèce, on peut également voir de la biodiversité, comme des différences de taille chez certains scarabées ou encore des différences de taches pour les papillons. On peut donc dire que la biodiversité est partout dans la nature et c’est grâce à elle que l’on peut voir toutes ces différences entre ou à l’intérieur des espèces.

 

 Ensuite, les élèves ont eu l’honneur de visiter l’une des quatre réserves du musée, accompagné de monsieur Alban Silvas -le directeur adjoint du musée- qui leur a expliqué :

- l’importance de la conservation de toutes les espèces que l’on peut trouver dans la réserve

-quand cet objectif de collection a commencé.

 Le fait de collectionner toutes ces espèces et ces fossiles remontent à la Renaissance, après l’apparition des cabinets de curiosités. Ces cabinets servaient essentiellement à rassembler toute sortes de choses intéressantes, de les présenter et ainsi montrer sa richesse. On a cependant vite commencé à collectionner pour le plaisir de collectionner. Le Museum d’Histoire Naturelle d’Autun a été créé en 1964 grâce à la S.H.N.A. qui a fait un don de toutes ses collections, principalement faites par Xavier Giot. Les réserves du musée comprennent en tout 120 000 modules, 100 000 insectes, 300 000 herbiers, 5 000 oiseaux, 6 000 œufs et nids, et 10 000 plaques fossiles, qui ont quant à elles entre 260 et 300 millions d’années. Toutes ces espèces sont conservées dans les réserves avec leurs propres noms latins. L’idée de ces noms a été créée par Karl Von Linné. Dans le musée d’Autun nous avons aussi des types, c’est-à-dire les premiers êtres d’une espèce à avoir été recensés, comme la perdrix de Montessus. Conserver ainsi toutes ces espèces permet de pouvoir plus facilement identifier les nouvelles espèces découvertes en les comparant aux anciennes et en prenant leur ADN. Cela permet également de voir quelles espèces existaient avant, et celles qui maintenant ont disparu. Cette réserve est donc une infiniment grande source d’informations pour les chercheurs et permet de découvrir beaucoup de choses sur la biodiversité

Bientôt, la classe Sciences et Patrimoine va commencer à préparer la nuit des musées qui se déroulera le 13 mai 2023 et qui aura pour thème la biodiversité.

 

Margaux Chapuis et Lisa de Haan


















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