mardi 5 avril 2016

Explications du choix d'Archimède



Pourquoi Archimède ?

*Mon attrait pour le monde antique :
Je vis à Autun depuis que je suis née. D’une part, le fait que ce soit une ville antique dont de nombreux vestiges restent apparents (comme la Porte d’Arroux), et d’autre part l’héritage culturel que je tiens de mon papa, professeur de lettres classiques et documentaliste qui m’a initiée au grec ancien et au latin, ont je pense grandement déterminé mon entrée dans la classe Sciences et Patrimoine.
En effet, j'estime que le fait de s'intéresser au passé forme un bagage culturel que je considère comme une clé de lecture du monde qui nous entoure : ainsi pourrait d'ailleurs être résumé l'objectif de la classe Sciences et Patrimoine.

*Le personnage d'Archimède : 
L'image du savant laisse facilement transparaître la figure de l'humain "Archimède", adoré par le peuple de Syracuse.
Cet élément (sa popularité dans la ville) contribue tout de suite à conférer du relief, de la profondeur au personnage. Derrière la « statue » du scientifique (on retient ici les travaux plus que le savant qui les a menés), on imagine une personne.
Cela semble bien correspondre au sujet du concours : redonner des couleurs aux savants "momifiés". Archimède était une sorte de touche-à-tout, tant technicien, ingénieur, que théoricien et mathématicien. Ainsi, ce fut, dans le domaine technique, l’inventeur du levier, des palans et d’un appareil de mesures des distances —repris par les Romains... Pour ce qui est des mathématiques, il a également mené un travail sur pi ; d’ailleurs, un procédé mnémotechnique bien connu sur ses décimales lui rend un hommage versifié,  bien que le qualificatif "immortel" (« Immortel Archimède, artiste ingénieur ») tende lui aussi vers la momification.
De plus, de nombreuses inventions qu'on lui attribue (écrou...) montrent bien la grandeur du personnage et de sa légende. Moi-même, je me suis basée sur la légende (celle des miroirs ardents), puisqu'il a été montré qu’au-delà d’une certaine distance, le système se révèle assez inefficace.
Je me suis attachée à mêler à cette légende des éléments réalistes comme la description des pensées, des sensations du personnage ainsi que de son environnement.
Le récit se situe, à mon avis, au moment le plus grandiose de l'histoire d'Archimède : le siège de Syracuse. En effet, la présence du feu dont les flammes, dévorant les voiles des navires ennemis, s'élèvent vers le ciel, ferait écho aux circonstances de la mort d'Archimède, injuste ; on s’approcherait même d’une mort en martyr. Cela conduit donc à une sorte d'apothéose héroïque, celle de la victime sacrifiée, mais cette apothéose reste liée à la vie de la figure d'Archimède, puisque le récit de sa mort est fait à son ami proche et correspondant, Dosithée de Péluse, qui a, du reste, réellement existé.
Marguerite Bertrand.

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