lundi 1 septembre 2025

1e septembre : Visite du quartier médiéval d'Autun

 En compagnie d’une grande partie de l’équipe enseignante, les 28 élèves de la classe Sciences et Patrimoine ont fait leur rentrée au lycée Bonaparte et ont commencé leur année scolaire par une traditionnelle sortie.

 La treizième promotion Sciences et Patrimoine suivra cette année 4 fils conducteurs :

*La restauration de la grille du lycée Bonaparte

*EAC (éducation artistique et culturelle) Archéologie du son et paysages sonores notamment au Moyen Âge.

 *Les 30 ans de la fin de la restauration de la cathédrale d’Autun

*Le plus grand musée de France en lien avec la Fondation de sauvegarde de l’art français.


En lien avec le deuxième fil conducteur, sous la houlette d’Anne Larcelet et d’Irène Verpiot (service médiation de la Direction des Musées et du Patrimoine), les élèves ont eu une visite guidée du quartier médiéval d’Autun.

La « ville haute » n’abrite pas seulement la cathédrale Saint-Lazare mais aussi une multitude de petites rues, de maisons à colombages qui évoquent la vie quotidienne moyenâgeuse au temps des chanoines, des pèlerins et de la petite bourgeoisie.

Au Moyen âge, la vie quotidienne était marquée par des bruits qui peuvent sembler très différents de ceux que nous entendons aujourd’hui. Les villes médiévales étaient bruyantes, les rues étaient rarement pavées et boueuses, les gens se déplaçaient à pied ou cheval.

Le martèlement du fer, le bruit des métiers à tisser, la sonorité des outils frappant le bois ou la pierre étaient omniprésents dans les quartiers d’artisans. Les cloches sonnaient pour annoncer les heures de prières, les évènements importants, les fêtes mais aussi pour prévenir d’un danger comme un incendie ou une attaque.

Les élèves, au cours de leur visite, ont eu de multiples anecdotes comme l’histoire de Sainte Barbe ou le fameux procès des rats d’Autun, intenté au début du XVIème siècle par l'évêque d'Autun envers les rats de la ville. Ceux-ci étaient accusés d'être responsables de famines par la perte de grains qu'ils occasionnaient. Barthélemy de Chasseneuz, avocat célèbre de l'époque, aurait défendu les animaux lors du procès, en recourant à de multiples artifices de procédures.







































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