vendredi 20 décembre 2024

la Cathédrale d'Autun et son trésor

 La construction de la cathédrale d’Autun s’étend de 1120 à 1140. Une grande restauration extérieure et intérieure de la cathédrale a été entreprise au début des années 2000, livrant au visiteur le sublime de l’art roman.

L’année 2020 a donc célébré les 900 ans de la cathédrale d’Autun !

En lien avec le service du patrimoine et notamment Irène Verpiot et Anne Larcelet, les élèves de la classe Sciences et Patrimoine ont découvert le 20 décembre l’histoire de la cathédrale et le détail de son architecture romane et gothique.

Ils ont eu la chance d’être les premiers élèves à visiter le trésor de la cathédrale

qui est composé de quatre salles : la grande sacristie, la salle des archives, la salle du trésor et la bibliothèque du chapitre à l’étage.


*La grande sacristie

En 1801, afin de compenser le départ des tableaux de Fra Bartholomeo et de Van Eyck au musée du Louvre, l’Etat met en dépôt à Autun plusieurs tableaux dont certains sont aujourd’hui visibles dans la grande sacristie. On trouve aussi dans cette pièce des éléments d’orfèvrerie de l’Ancien Régime (calices ) ainsi que des vêtements liturgiques magnifiquement brodés.


*La salle des archives

Cet espace était destiné à recevoir les archives de la cathédrale.


*Salle du trésor :

L’orfèvrerie actuellement conservée à la cathédrale d’Autun date essentiellement du XIXe siècle. A la suite du Concordat de 1801, qui établit la liberté des cultes, la réouverture de la cathédrale conduit à la commande de nombreuses pièces d’orfèvrerie indispensables au déroulement des cérémonies. Il est nécessaire de remplacer  l’orfèvrerie détruite à la révolution.


*La bibliothèque du chapitre :

Au premier étage du bâtiment élevé, vers 1520, par l’évêque Jacques Hurault, cette salle, très lumineuse, abritait la bibliothèque du chapitre. Elle offre un point de vue remarquable sur les toits de la ville d’Autun.

Elle présente les chapiteaux historiés du XIIe siècle, attribués à Gislebertus, comptant parmi les chefs-d’œuvre de l’art roman bourguignon. Ils ont été déposés au XIXème siècle, pendant la restauration des supports du clocher, souvent remplacés par des copies modernes dans l’église. De cette façon, on peut admirer les sculptures dans toute leur splendeur à très peu de distance.
































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