Durant la journée du vendredi 8 septembre 2023, la classe de Sciences et Patrimoine du lycée Bonaparte a eu l'occasion de visiter une partie du musée d'histoire naturelle d'Autun. C'est le huitième musée en termes de collection en Province.
La visite de ce musée s'est déroulée en deux parties. Tout d'abord, nous avons visité une des quatre réserves du musée, guidé par Alban Silvas. Nous avons ensuite visité une exposition sur la bio inspiration, guidée par Anne Larcelet.
La réserve du musée :
En premier lieu, nous avons visité la réserve du musée d'histoire naturelle d'Autun. Elle contient plus de 4 200 oiseaux ainsi que 66 000 œufs et nids, mais aussi 100 000 insectes en comptant tous les spécimens de la même espèce permettant de comparer leur phénotype. Elle rassemble environ 800 000 échantillons. Cette gigantesque collection ne s'arrête pas là puisqu'elle contient aussi environ 150 000 fossiles datant de plusieurs millions d'années.
Cette collection appartenait tout d'abord à des particuliers qui ont ensuite créé la société d'histoire naturelle d'Autun (SHNA) en 1886. En 1960, la société fera don de cette collection à la ville d'Autun.
Tous ces spécimens sont des êtres vivants naturalisés après leur mort afin de les garder en bon état, ou encore, si jamais des espèces venaient à disparaître, pouvoir garder une trace de leur existence, ou étudier ces espèces à nouveau. Ces spécimens datent pour la plupart du 19e siècle. Il est bien évidemment interdit de les vendre ou encore de les toucher.
On remarque que sur chaque spécimen se trouve la date de son prélèvement.
On utilise aussi une méthode permettant de savoir si deux spécimens appartiennent à la même espèce qui consiste à prélever l'ADN des deux spécimens et ensuite de les comparer.
La collection contient aussi quelques espèces disparues comme par exemple le pigeon migrateur disparu en 1914 ou encore le grand pingouin disparu en 1844.
La température de la salle est maintenue aux alentours de 20°C et le taux d'humidité est situé entre 45 et 55%, créé grâce à un humidificateur permettant une meilleur conservation des spécimens.
Certains insectes peuvent détériorer cette collection, il est donc très important de veiller à ce que qu'aucun insecte ne pénètre dans la pièce.
Il y a donc plusieurs techniques permettant de protéger ces collections des insectes :
-La première est de surveiller constamment la collection.
-La seconde consiste à utiliser des fumigènes pour contrer les insectes, on laisse ensuite la salle close pendant 48 heures et on revient après ce délai passé.
-La troisième technique est la surgélation qui consiste à baisser la température à -45°C.
-La solution finale en cas d'attaque d'insectes est de déplacer chaque spécimen dans une poche hermétique et en la remplissant de diazote, c'est aussi la méthode la plus coûteuse.
La bio inspiration
En second lieu nous avons visité l'exposition sur la bio inspiration. La bio inspiration est le fait d'observer la nature et de s'en inspirer pour innover.
Le thème de cette exposition est donc le végétal et l'animal, elle est composée de multiples exemples de bio inspiration qui nous montre que de nombreuses choses ont été créés grâce à la bio inspiration.
Tout d'abord, nous apprenons que la Tour Eiffel a été inspirée d'un fémur de bœuf en raison de sa structure solidifiée grâce aux fibres qui s'entrecroisent.
Depuis que l'on sait que les moules utilisent de l'acide aminé pour se maintenir fortement aux rochers, on l'utilise dans d’autres domaines.
Le système des alvéoles des abeilles a inspiré les formes de cartons alvéolaires.
La couleur d'un certain papillon, qui quand on change d’angle, varie elle-même, a inspiré de nombreux peintres pour faire de nouvelles œuvres.
Les écailles du pangolin ont une forme distincte qui ont donc inspirées des armures à écailles.
Le martin pêcheur a inspiré la tête du TGV au Japon avec son bec qui fend l'air.
Les ailes du vautour, quand il plane, ont inspiré les ailes de nombreux avions.
Le scarabée du désert a une carapace qui peut varier de formes pour pouvoir récupérer de l'eau jusqu'à 7000L par an cela a aidé à créer de nouvelles techniques de récupération d'eau.
Arsène Belboukhari et Romy Fournier
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