Bibracte a mis en scène les mathématiques avec les élèves de seconde de la
classe Sciences et Patrimoine et les 6e de la classe CHAAP du
collège de la chataigneraie.
La classe sciences et Patrimoine du lycée Bonaparte et la classe CHAAP du collège de la chataigneraie sont parties 2 jours à Bibracte dans le cadre de la semaine des mathématiques dont le thème cette année était la mise en scène des mathématiques.
*Jour
1 : Lundi 9 mars.
Les élèves ont été divisés en 3 groupes (un groupe seconde « maths », seconde « SVT » et un groupe 6e)
Les élèves ont été divisés en 3 groupes (un groupe seconde « maths », seconde « SVT » et un groupe 6e)
La première matinée
a été consacrée à la découverte du site et à l’observation des structures mises
au jour lors de fouilles. Neige, vent et grésille ont été au rendez-vous.
L’objectif de cette première demi-journée était de relever tous les indices et les traces d’une ville enfouie sous la forêt à travers une lecture du paysage et de comprendre les buts et les méthodes d’investigation archéologique.
L’objectif de cette première demi-journée était de relever tous les indices et les traces d’une ville enfouie sous la forêt à travers une lecture du paysage et de comprendre les buts et les méthodes d’investigation archéologique.
L’après-midi
a permis de mettre en scène les mathématiques et les animaux fantastiques.
A partir des tapis de la mosaïque retrouvée sur la
domus PC1 en 2015, les élèves du groupe maths ont essayé de comprendre les figures
géométriques qui composent les motifs. Ensuite, ils ont créé leurs propres
motifs.
Le groupe de SVT, nourri de sa visite de l’exposition « Fantastiques » au musée
Rolin autour des êtres fantastiques et des figures du monstre, s’est posé la
question de la représentation des animaux chez les gaulois. A partir du corpus
d’objets dans l’exposition permanente, et après avoir établi un inventaire des
animaux représentés, les élèves ont essayé de donner une fonction aux objets,
en questionnant la question de l’art, et de sa place dans le quotidien.
Pour les 6e, en amont de la fouille, il y a eu prise de contact
avec la céramique, matière incontournable d’un chantier de fouille
archéologique. Après un tri des fragments (tessons) et un dessin d’objets, les
enfants ont mené l’enquête dans le musée afin de déterminer les différentes
familles et usages de la céramique.
*Jour
2 : Mardi 10 Mars.
*Le groupe SVT et le groupe de 6e ont été initiés aux techniques de fouille sur le « Simulateur de fouille- chantier d’initiation à l’archéologie de terrain » et prélèvement de sédiments.
La démarche rigoureuse des gestes sur le chantier a permis aux élèves de comprendre pourquoi on ne fouille que si nécessaire, car le geste de fouille détruit son objet d’étude. Le secteur de fouille a été géré par deux archéologues de Bibracte.
*Le groupe
maths a été initié à la géomatique au centre de recherche de Glux en
Glenne par l’archéologue géomaticien Arnaud Meunier.
La géomatique est la contraction des termes géographie et informatique.
Cette discipline regroupe l’ensemble des outils et méthodes permettant de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques. Il s’agit donc d’un traitement informatique des données géographiques ;
La géomatique est la contraction des termes géographie et informatique.
Cette discipline regroupe l’ensemble des outils et méthodes permettant de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques. Il s’agit donc d’un traitement informatique des données géographiques ;
Mr Meunier
leur a présenté les différentes disciplines de la géomatique :
*la topographie : science qui permet la mesure puis la représentation sur un plan ou une carte des formes et détails visibles sur le terrain.
*la cartographie et SIG : à partir des relevés topographiques, la cartographie est réalisée par informatique.
*la photogrammétrie : ensemble des techniques qui permettent de déterminer la forme, les dimensions et la position dans l’espace d’un objet à partir de photographies. Elle permet des représentations en 3D ou des photographies aériennes.
Le drone est de plus en plus utilisé pour les prises de vue.
*la télédétection : elle a pour but d’observer la terre en faisant apparaitre des éléments indétectables à l’œil nu.
Mr Meunier leur a rappelé également le principe du LIDAR.
La technique LIDAR (pour Light Detection and ranging : détection et mesure par la lumière) Un émetteur embarqué dans un avion envoie un rayon laser qui heurte des obstacles au sol et est renvoyé vers sa source. La mesure très précise de l’angle de tir du Laser, du temps de parcours du signal et de la trajectoire de l’avion permet, après calcul, de déterminer la position des obstacles avec une précision de l’ordre de 10 cm.
*la topographie : science qui permet la mesure puis la représentation sur un plan ou une carte des formes et détails visibles sur le terrain.
*la cartographie et SIG : à partir des relevés topographiques, la cartographie est réalisée par informatique.
*la photogrammétrie : ensemble des techniques qui permettent de déterminer la forme, les dimensions et la position dans l’espace d’un objet à partir de photographies. Elle permet des représentations en 3D ou des photographies aériennes.
Le drone est de plus en plus utilisé pour les prises de vue.
*la télédétection : elle a pour but d’observer la terre en faisant apparaitre des éléments indétectables à l’œil nu.
Mr Meunier leur a rappelé également le principe du LIDAR.
La technique LIDAR (pour Light Detection and ranging : détection et mesure par la lumière) Un émetteur embarqué dans un avion envoie un rayon laser qui heurte des obstacles au sol et est renvoyé vers sa source. La mesure très précise de l’angle de tir du Laser, du temps de parcours du signal et de la trajectoire de l’avion permet, après calcul, de déterminer la position des obstacles avec une précision de l’ordre de 10 cm.
*A 12H30,
les 3 groupes se sont retrouvés au centre de recherche de Glux en Glenne pour
un pique-nique commun.
*Le groupe
"SVT" et 6e ont
tamisé l’après-midi de la terre retrouvée sur un site archéologique, puis ont
trié les fragments restants. Les élèves ont identifié le mobilier en fonction
de la nature des vestiges
• La pierre
• Les matières artificielles (terre cuite, verre)
• Le métal (fer, bronze…)
• Les matières organiques (os, bois, graines, charbons, pollens…)
Les élèves ont interprété les données de fouille, en mettant en relation les structures du chantier avec les objets découverts.
• La pierre
• Les matières artificielles (terre cuite, verre)
• Le métal (fer, bronze…)
• Les matières organiques (os, bois, graines, charbons, pollens…)
Les élèves ont interprété les données de fouille, en mettant en relation les structures du chantier avec les objets découverts.
L’autre
groupe plus orienté "math" a découvert les instruments topographiques,
encadré par Arnaud Meunier et Rob
Urie :
*Tachéomètre :
qui permet de mesurer des angles horizontaux, verticaux et des distances.
*Lunette de
chantier : qui permet de mesurer des altitudes.
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