La Malédiction d’Adalbert Cocand
Quand on descend de la cathédrale, si l’on prend à gauche, après le Musée Rolin, on découvre une belle échappée à travers le rempart : il s’agit de la Rue Cocand.
La première maison de cette rue fait une saillie qui la détache des autres façades, et elle se dresse là, comme une haute sentinelle, à l’entrée de ce passage resserré. Des touristes de tous pays, tenant le guide vert d’une main et leur portable de l’autre, font un détour pour photographier ces colombages et ces fenêtres à meneaux qui, sous la longue visière de son toit pentu, semblent nous regarder par en-dessous.
Pour Malgrandin, c’est le contraire : il ferait plutôt un détour pour ne pas y passer. Et s’il en avait les moyens, il mettrait bien entre la Rue Cocand et lui tous les kilomètres nécessaires à l’apaisement d’une âme hantée par le remords ...
Très beau texte Marguerite. Bravo !
RépondreSupprimerTrès belle description de la maison.
RépondreSupprimerMerci ! Moi j'aime beaucoup ton texte aussi
SupprimerExcellent travail, Marguerite !
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